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31 décembre 2000 7 31 /12 /décembre /2000 00:00
Déjà cela serait moins pénible !

Nous sommes un pays sans religion d'état avec toutes les contradictions des fêtes religieuses chrétiennes fériées, pourquoi pas les autres ?

Après tout il y a suffisamment de musulmans pour que l'on tienne compte aussi de leur culte qui ne vaut ni plus ni moins que d'autres.

Ils valent tous moins.

Plus les fêtes hébraïques pour lesquelles j'ai une certaine tendresse !
Non point religieusement mais parce qu'elles font appel aux enfants, à la nature...

Les bouddhistes également dont on dit que ce n'est pas une religion, là ça se complique...

Comment fait-on la différence entre mode ( modèle ) de vie et comportement religieux, je m'emmêle les petons sur ce sujet.

De fait et non de fêtes, je serais plus pour que l'on supprime toutes ces hérésies et que l'on fête de bonnes habitudes païennes : les solstices, les équinoxes.

Surtout pas les fêtes nationales qui ne sont que des souvenirs de boucheries ignobles.
Nécessaires peut-être, quoique... Mais atroces la plupart du temps.

Les changements de saisons sont les mêmes pour toute la planète, cela permettrait  de se retrouver où que l'on crèche... Ah ! Pardon, encore un mot à connotation religieuse, où que l'on habite pour des réjouissances bien ancrées dans notre bonne terre.

Pour les quelques siècles à venir on lui demanderait pardon, ah ! non, on lui demanderait d'excuser nos erreurs envers elle...

Et puis, chacun selon son lieu d'existence lui ferait un cadeau : qui un arbre planté, qui un ruisseau nettoyé, ce ne sont pas les idées qui manquent pour des siècles et des siècles, amen. Ah ! merde, j'ai encore dérapé.  

Dures l'éducation, la civilisation qui cachent derrière un mot sympathique des habitudes bien moches, bien répugnantes.

Les jours rallongent, si, si, on commence à le voir.
Faut être attentif évidemment.
Ça changerait un peu que l'on devienne attentif à notre environnement planétaire.

Bonne année la terre, mort aux cons qui t'esquintent.
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30 décembre 2000 6 30 /12 /décembre /2000 00:00
3 500 "conctionnaires" en émoi, pour le monsieur en robe qui se balade.

J'espère que ce sont les Parigots-têtes de veaux qui vont banquer, je n'ai rien demandé moi.

Un lycée privé catholique fabrique dare-dare le mobilier soi-disant nécessaire à ce cirque.

Le patrimoine mobilier national ne resserre-t-il pas suffisamment de sièges, tables et autres gadgets pour cette facétie ?

Peut-être que, dans la foulée, ce bahut fabriquera des meubles de bases, pour les familles qui ne peuvent se les acheter.

Ah ! Ce n'est pas prévu sur le planning annuel... Cruel diktat des programmes.

300.000 gugusses attendent avec impatience cet homme.

Est-ce que ces gugusses connaissent seulement leurs voisins ?

Est-ce que ces gugusses tendent la main à des personnes en difficulté, ou s'en détournent-ils ?

Ah ! Ils ne les voient pas... Oui, bien sûr, suis-je sotte.

Pourvu qu'il pleuve des trombes pendant les acrimonies, cela ferait aussi travailler les fabricants, les marchands de parapluies.

Ah ! Ils sont fabriqués en Asie. Oui, évidemment.

Ce branle-bas, oups ! Pardon, ce remue-ménage va déranger la circulation.

Restez chez vous.

Entre le stress d'arriver en retard au boulot, ou de partir beaucoup plus tôt, d'être dévié de votre parcours habituel et de râler toute la journée à cause de cette mascarade, prenez une journée RTT : Rester Tranquille Tantriquement.

Ça vous coûtera moins qu'une visite chez le toubib pour nerfs en pelote, tête en gibelotte, etc... Et sera nettement plus agréable.

Enfin, ce que j'en dis...
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29 décembre 2000 5 29 /12 /décembre /2000 00:00
J'ai fréquenté une douzaine d'hôpitaux au moins ; je suis retournée, dans certains, plusieurs fois.

Le prix que rembourse la sécurité sociale est égal par repas consommé.

La qualité et quantité des repas servis dépendent donc intégralement de la direction, l'économe, les cuisiniers.

Quasi gastronomiques, mieux vaut commencer par ceux-là :

Le centre de rééducation et de réadaptation, rue Dailly, à Saint Cloud, dépendant de l'A.D.A.P.T.
J'y suis allée plusieurs fois, à la suite des diverses opérations subies.

C'était bon, copieux, joliment présenté. Les premières fraises, peu, mais si bonnes après l'hiver... Des sauces accompagnaient le plat principal, délicieuses.

Personne ne traînait pour se rendre au réfectoire. C'était un rituel, en attendant que s'ouvrent les portes nous papotions, nous nous transmettions les dernières nouvelles, le mardi, jour qui suivait la grande visite médicale dans les dortoirs du lundi soir. Qui allait sortir, qui se faire réopérer, qui s'en aller dans un autre centre, etc.

Nous chahutions pas mal aussi, moment de détente, de décompression.

Beaucoup plus tard, Granville. Rééducation, toujours. Une partie hôpital publique, une partie thalasso privée.

Le restaurant était un self, coloré, gai, confortable et les repas tellement bons et variés que sur les semaines que j'y ai passées, j'ai le sentiment de n'avoir jamais mangé la même chose.

Plusieurs entrées au choix, plusieurs plats de résistance, et ainsi de suite. À l'époque, j'avais un régime à 1 300 calories/jour et pourtant, je n'ai jamais ressenti la faim car les portions étaient copieuses de légumes, de salades...

Il y a les endroits où, très jeune, je ne me souviens pas. Mais, lors de mon premier séjour à Lamalou vers 1955-56-57, je sais que j'écrivais à mes parents que le dimanche nous mangions du... Zèbre !

Le cuisinier faisait cuire les steaks sur un grill, ce qui faisait des rayures foncées sur la tranche de viande !
Donc, je mangeais du zèbre tous les dimanches.

Car, non seulement la nourriture pouvait être abjecte (ce n'était pas le cas à Lamalou de cette époque) mais répétitive à en crever d'ennui.

Ensuite venaient les endroits où, sans être très, très bon, assez répétitif, on ne se plaignait pas trop. Passable quoi.

Ouzouër-des-Champs par exemple. Mademoiselle Martin pour qui c'était un sacerdoce de travailler là, cumulait les postes : économe, animatrice, consoleuse, essayait, avec les moyens du bord de nous faire des surprises.
Oeufs à la coque, tout frais un dimanche matin...

Il faut dire que sans doute, en fonction des consignes directoriales, des sommes devant être attribuées aux repas ne l'étaient pas toujours. C'est une hypothèse de ma part...

Il était encore possible d'élever un ou deux cochons, des poules et poulets, avec les restes, dans ces années-là.
De faire un petit potager d'herbes aromatiques, etc... Ce qui améliorait nettement l'ordinaire.

Puis, comme à Berck, l'horreur intégrale.
Chaque semaine les menus revenaient sans aucun changement, peu importe les saisons.

Cerise sur le gâteau que nous n'avions pas : le vendredi nous avions le midi du hachis parmentier, or c'étaient les mardis ET vendredis que les chirurgiens opéraient. Imaginez ce que nous, nous imaginions en voyant arriver les gamelles de hachis !

Le dîner se composait d'un bouillon lavasse, d'un yaourt nature... Pipi, caca, dodo.

Mamy ayant appris à quel régime j'étais contrainte m'envoyait des colis : kilos de gruyère que j'éminçais dans l'eau tiède qu'ils osaient appeler potage, bananes séchées que je coupais dans mon yaourt... J'en faisais profiter, mes deux plus proches voisines, et on se régalait !

Lorsque je me suis mise debout, la première fois, plus d'un an après l'intervention, non seulement je me trouvais grande, mais mince... à passer entre le mur et l'affiche sans la décoller.

À Berck, l'obésité n'était pas un problème.

Revenue à Lamalou, il y a une dizaine d'années pour quelques semaines de bilan et autre rééducation, je n'étais pas dans le centre connu dans mon enfance qui était reconverti dans les soins aux grands brûlés.

J'étais dans un centre hospitalier qui avait une double appartenance.
Le côté santé était publique, le côté "hôtellerie" était privé.

Le réfectoire (on ne parle pas de restaurant dans ce cas là) était une horrible salle, très laide, et très bruyante et la nourriture infecte : mal cuisinée, mal présentée, servie à la louche, floc ! La bouse de n'importe quoi tombait dans l'assiette. Aucune recherche, aucun plaisir.

Nous n'étions pris que comme des cochons de payants.

J'appris en cours de route que les personnes qui géraient cette hôtellerie hospitalière étaient les propriétaires du restaurant mitoyen avec nos bâtiments.

Deux cuisines bien différentes, mêmes si préparées dans le même lieu !

J'avais demandé, avant d'arriver, d'avoir un régime végétarien, comme je le fais souvent.

Au cours de mon séjour et à chaque repas, j'ai eu un filet de poisson, trop cuit, servi dans son eau de cuisson... Accompagné des mêmes haricots en boîte.

J'ai craqué le 8e jour, ouvert la fenêtre sur cours (hélas ! Ce n'était pas un film) et balancé mon poisson aux chats qui traînaient toujours par là, aux heures des repas.

Le cuisinier avait commandé un gros paquet de congelé...

Il est même arrivé que l'on "ait oublié" de me préparer mon repas.
Brimade pour oser me distinguer avec mon menu végétarien.

Je vais arrêter là ces descriptions tristounettes, maintenant avec la cuisine de type 4 ou 5 ou je ne sais quel numéro, nous sommes au royaume du plastique et du micro-ondes, pour réchauffer des aliments insipides au goût, à l'oeil.

Quelques exceptions où l'on cuisine sur place de bonnes choses pour aider les patients à prendre leurs maux en patience justement.

Ils se font rares et pourtant, quand on est en ces lieux, quoi de plus important (mis à part le pourquoi du séjour) qu'un bon repas, pris de façon conviviale.
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28 décembre 2000 4 28 /12 /décembre /2000 00:00
Je suis d'une humeur de chien.

Je suis de mauvais poil.  ( de chien , )

Je suis à cran .  ( d'arrêt, comme le chien ? )

J'ai envie de mordre.  ( comme le chien ? )

J'ai envie de hurler.  ( comme le chien, les nuits de pleine lune ? )

C'est une journée de merde.  ( de chien ? )

Bon, ça pisse pas loin, je suis d'accord. Pas plus loin que l'arbre sur lequel le chien...

Pourquoi y a-t-il des jours, où, à priori, sans plus de raison que les jours précédents, on se sent en rogne, avec un "g" devant...

Je n'irai pas jusqu'à dire que je me sens comme une crotte... de...

Non, simplement mal dans ma peau ( à vous : de ... )

Errante, comme un ... abandonné.

Perdue, comme un ... sans collier, j'aime pas les machins qui serrent le cou.

Je vais aller faire un tour, en rasant les murs, comme, comme quelqu'un en fauteuil et sans lumière.

Je ne voudrais pas être, demain, dans la rubrique des ... écrasés.
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27 décembre 2000 3 27 /12 /décembre /2000 00:00

Depuis que je me souviens cette question me tarabuste, me taraude.

Elle est toujours présente lors de discussions sur le handicap. Le mien ou tout autre.

Les réponses apportées sont peu satisfaisantes dès qu'on les travaille.

Rien ne l'est, c'en est même frustrant, comme ce qui n'aboutit pas suite à de longs échanges.

Les personnes non-concernées directement essaient, de bonne foi, d'imaginer la situation... Et se trouvent le nez au mur.

Il y en a quelques unes, de mauvaise foi, qui s'enfuient sur une pirouette.

Mais peut-être est-ce tout simplement qu'elles ne peuvent pas imaginer que cela pourraient leur arriver... Cela les terrorise à tel point que la fuite est leur seule solution.

Elles comparent ce qu'elles font avec ce qu'elles ne feraient pas, ce n'est pas un point de départ valable puisque le choix n'existe pas.

Derrière ce type de pensées, n'y-a-t-il pas que nous l'avons mérité ce handicap ?

Ou bien, autre possibilité : nous irons au paradis pour avoir été abîmés si jeunes et souffrir ensuite... C'est le prix à payer.

Mais je n'ai pas choisi d'acheter cet article moi !

Là où ça empire c'est quand on dit, qu'en plus, nous avons aussi : les dents de travers, les seins en poire alors qu'on les préférerait en pomme, les cheveux bruns au lieu de roux, notre couleur fétiche...

Bref, toutes ces choses qui vous gâchent la vie bien plus que la famine au Sahel.

De quel choix s'agit-il ?

Vaut-il mieux être handicapé très tôt et ainsi ne pas avoir de souvenirs autres; ou bien être handicapé après avoir eu un vécu " normal " et ainsi des souvenirs meilleurs ?

Vous vous tapez la tête contre les murs ? Pas d'inquiétude, c'est normal.

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26 décembre 2000 2 26 /12 /décembre /2000 00:00
Si cela vous dit, alors que nous sommes en train de vivre une dégradation de notre système de santé évidente, allez lire ce que j'ai vécu en Egypte, dans un des meilleurs hôpitaux de la ville du Caire, capitale tout de même de ce pays.

Il faut que cesse le grignotage de note sécu, et  de tout ce qui fait notre exception sanitaire dans le monde.

Des fois que nous arriverions à ce que je décris...

Là-bas, pas d'argent, pas de soins, C'est simple, carré.
On ne discute même pas.

Bonne santé mes petits renards et autres bestioles.
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25 décembre 2000 1 25 /12 /décembre /2000 00:00
Il est arrivé qu'un AMI et moi jouions à cache paroles.  

C'est un jeu simple, vous dites quelques mots que l'autre doit FORCEMENT comprendre et là, le meneur de jeu glisse des mots étranges dont vous, le partenaire ne comprenez pas la signification.

Et plus le jeu dure, plus le meneur est créatif.

Ce que vous ne savez pas, c'est qu'il y a un meneur de jeu, que l'on surnomme également : hasard, quiproquo, méconnaissance, etc... Dont le but caché est de vous faire chuter tous les deux et de semer la peine de part le monde. Il gagne très souvent.

La partie continue avec de plus en plus d'imbroglios, d'interrogations, plus vous dites de mots, plus le meneur les torture, les tortille, les emmêle.

Vous êtes, l'un et l'autre, de plus en plus perdus, égarés dans une forêt de mots de plus en plus branchus.

La lumière passe de moins en moins au coeur de ces mots.

Une fois que vous êtes dans le noir, au milieu de maux de plus en plus épais, de non-sens incongrus, par définition.
La peur et la colère, toutes deux alliée du meneur, vous sussurrent des mots doux, dans le but de vous faire chuter dans le marécage des mauvais mots d'où vous ne pourrez sortir qu'à deux conditions.

La première   :  l'un de vous téléphone.

La deuxième :  l'autre accepte la communication.

Le meneur de jeu est out.

Vous êtes tous les deux gagnants.

Méfiez-vous des jeux à la con.
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24 décembre 2000 7 24 /12 /décembre /2000 00:00
L'auteur serait Raoul Vaneigem (Musique de Francis Lemonnier), mais beaucoup de gens continuent à douter de l'origine de cette chanson.
Elle est tellement d'actualité que je ne résiste pas.
Les deux dernières lignes de chaque strophes sont bissées.

LA VIE S'ECOULE, LA VIE S'ENFUIT

La vie s'écoule, la vie s'enfuit
Les jours défilent au pas de l'ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies

Le travail tue, le travail paie
Le temps s'achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt du temps perdu

Les yeux faits pour l'amour d'aimer
Sont le reflet d'un monde d'objets.
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés

Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n'a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence

Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête

Les fusils sur nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants, plus d'État
Pour profiter de nos combats

Elle est  simplement magnifique.


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23 décembre 2000 6 23 /12 /décembre /2000 00:00
Il y a pas mal de temps, j'habitais un village du Centre Bretagne. Centre-Bre pour les indigènes.

Avec des copains, tous issus de l'immigration, nous n'étions pas bretons, nous avons créé une association de loisirs.

Par relations des uns et des autres nous faisions venir régulièrement des spectacles, des gens qui venaient faire des conférences, etc. en plus d'activités régulières.

Nous fûmes mis en relation avec une association de l'Arbresle, si mes souvenirs sont exacts, qui venait en aide à un village du Ladakh situé dans les hautes vallées quasi désertiques du Cachemire.

Entre autres actions : installer des fours solaires sur les terrasses des maisons, là où les femmes cuisinaient. Le but : éviter d'utiliser du bois, rare dans ces contrées. Le problème étant que toutes les maisons étaient orientées vers le même point cardinal où se dirigeaient leurs dévotions, puisque ces Ladakhis étaient musulmans. (certains sont bouddhistes). Or, un four solaire mal exposé ne sert plus à rien...

Il fut organisé un voyage des Ladakhis vers la France, ils parlaient un nombre conséquent de langues, la leur étant une langue tibétaine.

Les enfants étaient destinés à devenir des professionnels d'envergure pour l'avenir de leur pays : économistes, enseignants, médecins, diplomates...

Ils arrivèrent à Lyon, proche de l'association d'origine, puis se rendirent dans d'autres lieux rencontrer les personnes qui participaient aux actions diverses envers leur village du bout du monde.

Donc, ils arrivèrent en Bretagne. Premier arrêt à Saint-Brieuc où nous les emmenâmes voir la mer qu'ils ne connaissaient pas.

Le groupe constitué d'une majorité d'enfants, maire, lama, directeur de l'école, comptait une cinquantaine de personnes.

Arrivés en France, nous les avions vêtus d'anoraks, de bottes imperméables, car s’ils connaissaient bien le froid, ils n'avaient pas à faire à l'humidité... Et chez nous, c'est souvent pire que le froid.

Les enfants s'éparpillèrent sur la plage en riant dans le vent, nous jouâmes au ballon, grimpâmes sur les rochers à la recherche des petites bêtes cachées dessous, bref, toutes les saines occupations et découvertes à faire au bord de la mer.

L'heure tournant, il fallut regrouper ce petit monde pour repartir en Centre Bretagne où les enfants donnaient un spectacle le soir même.

M'approchant du lama assis sur un rocher, les yeux fixés sur l'horizon, je lui demandais de nous rejoindre.

Il me regarda, les yeux embués d'un ailleurs qui m'était inaccessible et me dit : "Avec un paysage comme cela devant soi, on ne peut pas être foncièrement mauvais".

Je mis cette remarque dans ma poche...

Elle me revient souvent, lorsque je ne me sens pas bien .
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22 décembre 2000 5 22 /12 /décembre /2000 00:00
Vraiment.

J'ai un téléviseur gros comme un congélateur, je viens d'acheter une voiture carrément de luxe. Elle a tellement de boutons que je n'ose pas appuyé sur l'un ou l'autre de peur de faire une connerie. Le manuel d'utilisation est gros comme un missel.

Je fais partie des pauvres de ce pays.

Faut assumer ses paradoxes.

La télé et le satellite ce sont mes fistons qui me les ont offerts, entre autres choses extrèmement utiles comme le presse purée électrique, le cuiseur de riz électrique, l'appareil photo numérique, l'ordinateur et sa boite libre, etc...

Faut assumer ses paradoxes.

Je suis abonnée à Greenpeace mais pas aux verts.

Faut vraiment assumer ses paradoxes.

Je vis absolument au-dessus de ma pension d'invalidité.

Mes Potes me font vivre au-dessus de mes moyens.

Ce ne sont pas des moyens d'ailleurs, ce sont des petits. ( de grand, moyen, petit ).

Mes Potes sont écoeurés, moi aussi, que les Restos Du Coeurs existent encore. 600.000 pauvres qui ne bouffaient pas tous les jours à l'époque, combien maintenant ?

A l'époque il suffisait de dire : " j'ai pas de quoi manger ", et les restos donnaient. Maintenant faut PROUVER qu'on n'a pas de quoi croûter pour être INSCRIT aux Restos Du Coeur.

Chienlit d'administration. Récup de merde.

Chacun pour soi, solitude pour tous.

Sur Paris Première ce soir : Coluche.

Vous n'êtes plus là Monsieur Coluche, si vous pouviez voir ce qui se passe, vous gerberiez, p'tet même que vous prendriez un flingue pour tirer dans le tas.

Trop, c'est trop.

Je ne sais pas.

Ce que je sais, c'est que Vous nous manquez à en hurler et ça fait mal.

Terriblement, irrémédiablement.
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  • : Un petit peu de tout http://babsdragon.ek.la/ ... ce qui surgit et qui s'impose.Avertissement d'un ami : il est conseillé de lire certains textes sous Prozac®. L’auteur n’est pas responsable du désespoir qui résulterait de la lecture de ces lignes...Merci pour votre intérêt.Babeth
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