24 décembre 2001
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Nous sommes assis sur ce qui nous sert de divan.
Les enfants jouent dehors.
La fin avril est douce.
" Je demande le divorce. " Lui dis-je.
" Encore ? "
Oui, encore. Mais cette fois je tiendrai solidement.
Fini de le laisser me courir après, me rattraper, me faire revenir, repartir, valises, sacs, valises, sacs...
Cela fait trois ou quatre ans que ce jeu se poursuit, se mord la queue.
Là c'est clair. Cela fait plusieurs mois que nous vivons plus calmement, presqu'ensemble...
Presque ! Pas de sortie, pas d'amis communs, pas de discussion, c'est pour ça que c'est " calme ".
Je savais qu'il me fallait un moment comme celui-là pour agir, sans vague.
Je ne voulais pas le faire perdurer trop non plus, est-ce-que j'aurai eu la force, étant plus engourdie, plus vieille ?
Ce samedi, je savais que je ne voulais plus, définitivement plus, regarder la vie derrière la fenêtre.
" Je demande le divorce ".
Et nous nous sommes mis à faire le partage des rares meubles en notre possession.
Les enfants gardaient leurs affaires, lui gardait son secrétaire bureau et une bibliothèque en bois blanc que j'avais passée au brou de noix. ( pas vraiment une réussite ! ). Je me chargeais de vendre ce qui pouvait se vendre.
Ce que je fis, sans difficulté particulière;
Nous nous partageâmes les trois francs six sous et voila.
Cela ne se fit pas ce samedi. Mais la décision était prise, il chercherait un appartement tout de suite.
Ce qui fut fait.
Nous n'avions jamais été heureux ensemble, il avait eu besoin de ce temps pour l'admettre.
Toute seule je serai seule depuis longtemps. C'est idiot ce que j'écris, mais ça dit bien ce que je veux dire.
Pas besoin de palabres, de bagarres, d'attentes interminables, inutiles.
Je connaissais trop l'attente, je n'en voulais pas dans ma vie d'adulte.
J'avais vécu isolée dans un troupeau, perdue dans un couple, maintenant j'allais vivre seule.
Décidément seule.
Les enfants jouent dehors.
La fin avril est douce.
" Je demande le divorce. " Lui dis-je.
" Encore ? "
Oui, encore. Mais cette fois je tiendrai solidement.
Fini de le laisser me courir après, me rattraper, me faire revenir, repartir, valises, sacs, valises, sacs...
Cela fait trois ou quatre ans que ce jeu se poursuit, se mord la queue.
Là c'est clair. Cela fait plusieurs mois que nous vivons plus calmement, presqu'ensemble...
Presque ! Pas de sortie, pas d'amis communs, pas de discussion, c'est pour ça que c'est " calme ".
Je savais qu'il me fallait un moment comme celui-là pour agir, sans vague.
Je ne voulais pas le faire perdurer trop non plus, est-ce-que j'aurai eu la force, étant plus engourdie, plus vieille ?
Ce samedi, je savais que je ne voulais plus, définitivement plus, regarder la vie derrière la fenêtre.
" Je demande le divorce ".
Et nous nous sommes mis à faire le partage des rares meubles en notre possession.
Les enfants gardaient leurs affaires, lui gardait son secrétaire bureau et une bibliothèque en bois blanc que j'avais passée au brou de noix. ( pas vraiment une réussite ! ). Je me chargeais de vendre ce qui pouvait se vendre.
Ce que je fis, sans difficulté particulière;
Nous nous partageâmes les trois francs six sous et voila.
Cela ne se fit pas ce samedi. Mais la décision était prise, il chercherait un appartement tout de suite.
Ce qui fut fait.
Nous n'avions jamais été heureux ensemble, il avait eu besoin de ce temps pour l'admettre.
Toute seule je serai seule depuis longtemps. C'est idiot ce que j'écris, mais ça dit bien ce que je veux dire.
Pas besoin de palabres, de bagarres, d'attentes interminables, inutiles.
Je connaissais trop l'attente, je n'en voulais pas dans ma vie d'adulte.
J'avais vécu isolée dans un troupeau, perdue dans un couple, maintenant j'allais vivre seule.
Décidément seule.