30 octobre 2008
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Repos est le maître mot dans ce lieu. Ce qui est bien normal, puisque c'est une maison de repos.
Le personnel est sympathique, bienveillant, à l'écoute.
Quel agréable changement !
La matinée est consacrée au... repos, aux soins. Nous avons accès au médecin, dès que nécessaire, sans attente.
Quel agréable changement !
Le déjeuner est pris dans une salle donnant sur la montagne : le Parmelan. Magnifique.
Quel agréable changement !
La nourriture est excellente, joliment présentée, j'ai un supplément de laitage, calcification oblige.
Quel agréable changement !
Ce n'est pas difficile d'avoir du fromage, car il y a une fromagerie dans le village, très moderne. L'été, quand les bêtes sont en alpage, le lait descend par pipe-line directement à la petite usine, le petit lait restant après que les meules soient pressées, part directement, aussi, vers l'élevage de porcs, pas très loin. J'ai visité plusieurs fois cette entreprise, elle m'étonnait vraiment. Les employés ne soulevaient aucune charge, tout était calculé ergonomiquement. De l'avant-garde dans ce domaine.
Après la sieste, nous pouvons faire ce que nous voulons : promenades dans le village typiquement savoyard, boire un vin chaud à l'auberge, dont le patron a un car d'excursions.
Quel agréable changement !
Nous profitons de tous les évènements pour faire la fête : départ annoncé, anniversaire, bonne nouvelle, même sans motif ! Tout est bon, pour que nous nous retrouvions, par groupe d'affinités, autour d'une fondue savoyarde à se lécher les doigts... Le moment que je préférais était le suivant : la patronne versait un verre de kirsch au fond du caquelon et faisait brûler... La religieuse !!! J'adorais ça, pour des raisons non avouables...
Quel agréable changement !
Possibilité de participer à une excursion par semaine. Je les ai toutes faites !
Pour gagner quelques sous, je crochetai pendant la sieste, des "toutous", "minous", des "lapinous" sur des bouteilles d'orangina ou de coca. Toutes m'en achetaient. Le tricot était interdit, mais pas le crochet. Pas la même fatigue, pour le dos en particulier. Finalement, mon escarcelle se portait bien ! J'ai du faire des centaines de pompons...
Nous allâmes à La Clusaz, avec Janine. En calèche, nous grimpâmes tout en haut du col des Aravis. Megève, sirotant avec "ma chambrée" un chocolat chaud, nous faisions des commentaires sur les tenues des vacanciers.
Ça sentait les sous de tous les côtés !
Je n'avais jamais vu la montagne sous la neige, une beauté que les mots ne peuvent pas décrire vraiment.
Je retenais mon souffle parfois, tellement, tellement...
Le Plateau des Glières, c'est presque en silence que nous rentrâmes. Bouleversées.
L'inévitable virée en Suisse, dont nous étions proche.
Au retour, le chauffeur, patron de notre auberge favorite, nous fit au micro, l'annonce suivante : "Nous sommes suivis par la douane volante, que celles qui ont acheté des bijoux en or, des montres, les cachent sur elles."
Nous descendîmes du car à la demande des douaniers qui firent une inspection rapide et dirent en descendant : "Vous êtes pensionnaires d'une Maison de repos, en tous les cas vous n'êtes pas malades du foie !".
Des tonnes de chocolat débordaient de tous les sacs...
Le médecin essaya divers traitements pour soigner, guérir mon escarre, rien n'y fit.
Je restais trois mois à Villaz, C'est resté un très bon souvenir.
Je m'y suis sentie revivre.
Vint le jour du départ, direction Saint-Cloud.
Le personnel est sympathique, bienveillant, à l'écoute.
Quel agréable changement !
La matinée est consacrée au... repos, aux soins. Nous avons accès au médecin, dès que nécessaire, sans attente.
Quel agréable changement !
Le déjeuner est pris dans une salle donnant sur la montagne : le Parmelan. Magnifique.
Quel agréable changement !
La nourriture est excellente, joliment présentée, j'ai un supplément de laitage, calcification oblige.
Quel agréable changement !
Ce n'est pas difficile d'avoir du fromage, car il y a une fromagerie dans le village, très moderne. L'été, quand les bêtes sont en alpage, le lait descend par pipe-line directement à la petite usine, le petit lait restant après que les meules soient pressées, part directement, aussi, vers l'élevage de porcs, pas très loin. J'ai visité plusieurs fois cette entreprise, elle m'étonnait vraiment. Les employés ne soulevaient aucune charge, tout était calculé ergonomiquement. De l'avant-garde dans ce domaine.
Après la sieste, nous pouvons faire ce que nous voulons : promenades dans le village typiquement savoyard, boire un vin chaud à l'auberge, dont le patron a un car d'excursions.
Quel agréable changement !
Nous profitons de tous les évènements pour faire la fête : départ annoncé, anniversaire, bonne nouvelle, même sans motif ! Tout est bon, pour que nous nous retrouvions, par groupe d'affinités, autour d'une fondue savoyarde à se lécher les doigts... Le moment que je préférais était le suivant : la patronne versait un verre de kirsch au fond du caquelon et faisait brûler... La religieuse !!! J'adorais ça, pour des raisons non avouables...
Quel agréable changement !
Possibilité de participer à une excursion par semaine. Je les ai toutes faites !
Pour gagner quelques sous, je crochetai pendant la sieste, des "toutous", "minous", des "lapinous" sur des bouteilles d'orangina ou de coca. Toutes m'en achetaient. Le tricot était interdit, mais pas le crochet. Pas la même fatigue, pour le dos en particulier. Finalement, mon escarcelle se portait bien ! J'ai du faire des centaines de pompons...
Nous allâmes à La Clusaz, avec Janine. En calèche, nous grimpâmes tout en haut du col des Aravis. Megève, sirotant avec "ma chambrée" un chocolat chaud, nous faisions des commentaires sur les tenues des vacanciers.
Ça sentait les sous de tous les côtés !
Je n'avais jamais vu la montagne sous la neige, une beauté que les mots ne peuvent pas décrire vraiment.
Je retenais mon souffle parfois, tellement, tellement...
Le Plateau des Glières, c'est presque en silence que nous rentrâmes. Bouleversées.
L'inévitable virée en Suisse, dont nous étions proche.
Au retour, le chauffeur, patron de notre auberge favorite, nous fit au micro, l'annonce suivante : "Nous sommes suivis par la douane volante, que celles qui ont acheté des bijoux en or, des montres, les cachent sur elles."
Nous descendîmes du car à la demande des douaniers qui firent une inspection rapide et dirent en descendant : "Vous êtes pensionnaires d'une Maison de repos, en tous les cas vous n'êtes pas malades du foie !".
Des tonnes de chocolat débordaient de tous les sacs...
Le médecin essaya divers traitements pour soigner, guérir mon escarre, rien n'y fit.
Je restais trois mois à Villaz, C'est resté un très bon souvenir.
Je m'y suis sentie revivre.
Vint le jour du départ, direction Saint-Cloud.